In Conversation – With Marc Vella, Part II

?When the power of love overcomes the love of power, then there will be true peace.?
~Sri Chin Moi Gosh

Marc Vella is a French classical pianist and a composer who for the last two decades has traveled with a baby grand in a bus across more than forty countries, giving impromptu performances for locals and inviting local musicians to join him. His mission is to share love and to celebrate humanity as part of the International Decade for the Promotion of a Culture of Peace and Non-Violence for the Children of the World, coordinated by UNESCO. (See the Voice review of the documentary film Piano in the Sands here.) Recently he took the time to answer Wanda Waterman’s questions about education, inspiration, and musical sharing between cultures. (Read the first part of this interview here.)

Quelle a été votre expérience éducative la plus bénéfique?
L?amour sans aucun doute. Mes enfants ensuite. De sacrés maitres. Bien au-dessus d?un maitre qui s?habille en blanc avec une grande barbe et qui dit qu?il sait tout.

Qu’est-ce qui ou qui dans votre formation a eu la plus grande et la meilleure influence sur vous, en tant que musicien et en tant qu’être humain ?
Le silence.

Quels ont été les débuts de votre mission pour apporter l’amour dans le monde en voyageant avec votre piano ?
Tout a toujours été magique. Même la difficulté, l?incertain? Mon enthousiasme était à chaque fois vierge. Chaque matin, je me dis : Là tout est possible. Quoi qu?il ait pu se passer la veille. J?ai su rester neuf.

Est-ce que des choses drôles ou étranges se sont produites pendant l’un de vos voyages, des événements qui ne figuraient pas dans le film ?
Bien sûr. Ce qui se passait au sein de l?équipe était bien souvent comique. Ces rapports humains parfois difficiles mais tellement enseignants. Entre Jo (le mécano) qui venait du 93 et Arnaud (le réalisateur du film) qui venait du 78, tout un monde les séparait. Le premier était un homme du peuple, patron ouvrier, l?autre, de la bourgeoisie.

Quel a été le moment le plus effrayant pour vous, au cours de la tournée Piano des Sables ?
Il n?y a jamais rien eu d?effrayant. J?ai toujours eu confiance du début à la fin. La dernière nuit fut terrible. Dormir par terre à l?aéroport de Saint-Louis, attaqué par des moustiques porteurs de paludisme. Tout en essayant de rester éveillé pour ne pas se faire voler tous nos bagages. Rien de terrible en soi. Juste une petite difficulté à gérer au mieux.

Comment votre esthétique musicale personnelle a-t-elle été modifiée par votre contact avec tant de musiciens et de genres musicaux différents ?
C?est simple, je n?écris plus aujourd?hui. Comme eux, j?improvise. Ce lien avec l?instant présent est essentiel. Il permet à la grâce, (l?inspiration) de se manifester. Se laisser traverser est une expérience extatique considérable. Elle est fondamentale. Tout être humain devrait être amené à cela. Nos écoles devraient enseigner que cela à nos enfants : livrer la grâce.

Quel est votre prochain projet ?
1. La rédaction d?un livre
2. La sortie de 2 CD Mai 2014
3. La sortie d?un DVD « La Caravane amoureuse en Inde » Avril 2014
4. La prochaine Caravane amoureuse en Tunisie organisée par le Croissant Rouge Tunisien Mai juin 2014

Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Au travail ! Il y a des hommes à transformer vers l?amour.